R. Kelly : «Si je meurs demain, je saurai que j’ai dit la vérité» affirme une accusatrice

Accusé par de nombreuses jeunes femmes d’agressions sexuelles, le chanteur américain R.Kelly est désormais dans l’œil de la justice. En effet, celui-ci a été mis en examen après que l’avocat Michael Avenatti ait lancé une série de procédures à son encontre. Si un procès va bientôt avoir lieu, R.Kelly lui, continue d’être visé par des déclarations fracassantes.

Récemment, c’est un témoin à charge qui a confirmé avoir retrouvé une vidéo du chanteur, en train d’avoir une relation avec une jeune mineure. Une révélation difficile à encaisser pour sa défense, d’autant plus que la vidéo a été remise à la justice américaine, de quoi fragiliser encore un peu plus sa situation. CBS pour sa part, a obtenu les droits du témoignage de Lanita Carter, l’une des accusatrices. Son récit lui, sera diffusé ce jeudi.

Lanita Carter se confie pour CBS

Pour l’occasion, la jeune femme a assuré avoir enfin l’esprit tranquille. Après des années de bataille contre elle-même et les événements, elle assure se sentir soulagée d’avoir pu parler. « Je vis avec ça depuis 2003″ rappelle-t-elle. Ce qui l’a le plus choqué ? Le soutien populaire dont a longtemps bénéficié le chanteur. Soutenu par ses fans après la publication du fameux documentaire polémique « Surviving R.Kelly« , le chanteur a toutefois été désavoué lorsque la machine judiciaire s’est mise en route.

Un vêtement transmis à la justice ?

Inculpé de 10 chefs d’accusation, R.Kelly risque gros puisque tous sont punis de trois à sept années de prison. Le chanteur lui, continue sur la même ligne de défense et a plaidé non-coupable des faits qui lui sont reprochés. Si Lanita Carter était pagée de 24 ans à l’époque des faits, trois des autres plaignantes étaient mineures. 

Son histoire elle, laisse sans voix. Selon son récit, alors qu’elle coiffait le chanteur, ce dernier lui aurait ainsi demandé une fellation. Face à son refus, il aurait ensuite commencé à se masturber sur elle. Afin d’étayer ses propos, elle assure avoir transmis à la justice, un vêtement sur lequel l’ADN du chanteur se trouverait toujours.