Décédée après ce qui semble être un empoisonnement, le mannequin italien d'origine marocaine, Imane Fadil, s'apprêtait à sortir un ouvrage sur l'affaire du Rubygate. En 2012, le président Italien Sylvio Berlusconi était effectivement attaqué pour ses soirées "bunga bunga" au cours desquelles de nombreuses jeunes femmes étaient conviées.
Un scandale sexuel de haute ampleur qui avait, à l'époque, ébranlé le pouvoir. Imane Fadil faisait d'ailleurs partie des rares personnes à avoir accepté de témoigner contre le chef du gouvernement italien d'alors. Selon ses dires, elle aurait participé à de nombreuses soirées libertines organisées à Arcore, tout près de Milan, dans la villa de Berlusconi. Des événements qu'elle souhaitait raconter dans un ouvrage qu'elle s'apprêtait à sortir.
La justice ouvre une enquête
Malheureusement, la jeune femme a été admise à l'hôpital le 29 janvier dernier. Elle y décédera près d'un mois plus tard après avoir vécu l'enfer. Le 15 mars, face au manque d'explications concernant son décès, la justice italienne a d'ailleurs annoncé l'ouverture d'une enquête pour homicide volontaire. Si les premiers résultats font état d'une présence anormale de métaux dans le corps de la jeune femme, Francesco Greco, procureur général de Milan, a affirmé vouloir attendre les résultats définitifs des examens et de l'autopsie avant de pouvoir se prononcer.
Un empoisonnement qui inquiète la presse marocaine
La Corriere della Sera affirme pour sa part que plusieurs substances toxiques et probablement radioactives ont été retrouvées dans son organisme. Son corps lui, aujourd'hui dans une morgue milanaise, est hautement surveillé par des gardiens qui ont pour mission, de ne laisser personne s'approcher.
Une mort qui intervient dans des circonstances "douteuses" selon la presse marocaine qui se demande d'ailleurs à qui profite le crime. De son côté, la justice italienne a saisi les brouillons de l'ouvrage écrit par la jeune femme, peu avant son décès. Intitulé "J'ai fréquenté le diable", ce livre revient sur les fameuses soirées "bunga bunga" qui ont tant fait scandale.
