Le procès concernant le meurtre du journaliste saoudien dissident, Jamal Khashoggi, a été officiellement lancé au mois de janvier dernier. Pour l’occasion, deux conseillers royaux étaient attendus. Si l’un d’entre eux, considérés comme étant le meneur de cet assassinat était bel et bien présent, le second lui, s’est fait remarquer par son absence.
Une absence qui agace et qui pose problème. En effet, le vice-président des services de renseignement, Ahmed al-Assiri, aurait directement supervisé l’opération menée contre l’opposant au régime. Selon le procureur général saoudien en charge de l’enquête, ce dernier aurait été directement conseillé par Saoud al-Qahtani, puissant acteur des médias au sein de la Cour royale, considéré par ailleurs comme un influent personnage.
Une absence qui pose certains problèmes
Limogés au mois d’octobre dernier, les deux hommes sont considérés comme étant ceux par qui le scandale est arrivé. Toutefois, seul l’un des deux a été présent aux cinq audiences consécutives, à savoir le général Assiri. De nombreuses questions se posent donc quant à Saoud al-Qahtani. L’un des quatre responsables occidentaux présents à ce procès souhaite ainsi des réponses. Est-il directement protégé par le Royaume ou sera-t-il jugé de manière séparée ?
Jamal Khashoggi, une histoire qui fait le tour du monde
Pour rappel, au mois d’octobre dernier, le journaliste Jamal Khashoggi, en poste aux États-Unis, s’est rendu du côté du consulat saoudien d’Istanbul afin d’obtenir des papiers en vue de son mariage à venir. Ce dernier ne ressortira jamais vivant. S’il apparaît compliqué de savoir ce qui lui est vraiment arrivé, de nombreuses théories ont ainsi fleuri. Entre acide et crémation, le corps de ce dernier a tout simplement disparu. De nombreuses voix se sont alors élevées afin de pointer du doigt le rince héritier Ben Salmane, considéré comme l’instigateur de cet assassinat.
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