Le califat djihadiste autoproclamé de Syrie vie ses dernières heures alors que la victoire des forces alliées se fait de plus en plus inexorable. Pour certains djihadistes, plus fortuné et ayant développé un réseau plus étendu de relations, il était possible de s’exiler dans les capitales européennes et de là ‘’être’’ utile à la cause. Mais des opposants au régime de Damas déjà en place monteraient la garde.
La cellule « Yaqaza » veillent au grain…
Fin Mars, la police allemande mettait la main au collet à un djihadiste syrien en fuite réfugié à Kassel en Basse-Saxe. Une arrestation en épilogue à un enchainement de faits et d’actions digne des meilleurs romans d’espionnage. Selon un média international, l’individu, Kais A. serait un membre de « l’Ei de Raqqa » très actif et impliqué dans l’enlèvement en Février de quatre français. Le terroriste en question serait en fait, Abou Hamza ‘’TNT al kimawi’’, des sobriquets de guerre indiquant ses capacités et spécialités, en l’occurrence, la composition et l’installation d’explosifs.
Abou Hamza, 35 ans, aurait été traqué depuis bientôt quatre années par une cellule secrète de ‘’veille’’ composée d’opposants au régime syrien de Al-Assad en place en Allemagne depuis plusieurs années. Conscients de la forte probabilité de l’infiltration au sein de leur communauté de terroristes, la cellule se serait organisée en conséquence pour traquer les intrus et les remettre aux autorités. Abou Hamza aurait donc été pris ‘’en chasse’’ à son insu et les informations le concernant collectés, compilés et enregistrés. Ces informations transmises à la police allemande lui aurait permis de retrouver deux des quatre français disparus en Février ; Pierre Torres et Nicolas Hénin.
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