Une blague, qui pourrait bien lui coûter très cher. En effet, le 2 avril dernier, l’élu Insoumis, François Ruffin, présentait dans une salle de cinéma des Champs-Élysées, son film « J’veux du soleil« . Un road-movie servant la cause des gilets jaunes que le président Macron a d’ailleurs pu voir de très près, enfin presque.
En effet, hier soir, c’est un portrait du président de la République, qui a été posé au milieu des spectateurs. Problème, ce portrait officiel a été dérobé directement dans la mairie du Ve arrondissement de la capitale, par des militants d’ANV Cop21, comme le confirme lui-même le cinéaste sur ses réseaux sociaux. S’il n’y est pas directement affilié, ce vol pourrait lui coûter cher puisque l’élu pourrait être accusé de recel.
Ruffin et le portrait de Macron
Une situation qui ne semble toutefois pas effrayer le principal concerné. Ainsi, quelques minutes avant le début de son film, François Ruffin a sorti d’un énorme sac, le cadre d’Emmanuel Macron. Face au public, il a alors assuré que, sachant qu’ils n’étaient pas loin de l’Élysée, il a eu l’idée de l’inviter. « Je suis sûr qu’il va en ressortir avec plein d’empathie pour ces Français, et il fera désormais passer les gens avant l’argent” conclura-t-il, visiblement amusé.
Jugé pour recel ?
Au fait de son délit, ce François Ruffin se tournera alors vers une militante, avant de lui demander si le fait de présenter le tableau volé d’Emmanuel Macron était du recel. « C’est du recel » confirmera la jeune femme, un crime puni par la loi de cinq ans d’emprisonnement et de 375,000 euros d’amende, comme l’explique l’article 321-1 du code Pénal. Toujours amusé, Ruffin lancera alors, « on se retrouvera sur le banc des accusés peut-être » en référence aux cinq autre manifestants arrêtées mi-mars pour des faits de vols de portraits officiels.
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