Gilets jaunes : nouveau nom d’un parti d’extrême droite en Australie

En France, le mouvement des gilets jaunes ne faiblit pas en ampleur. En effet, après 22 semaines de mobilisation, les manifestants continuent d’exprimer leur ras-le-bol tous les samedis. Si, au départ, la hausse des taxes sur le carburant était visée, c’est finalement la politique sociale tout entière du président Macron qui a été pointée du doigt, poussant d’ailleurs ce dernier à organiser un grand débat national afin que tout soit mis sur la table.

Aujourd’hui, le mouvement contestataire semble d’ailleurs avoir fait des envieux. Ainsi, en Australie, un parti d’extrême droite espère surfer sur la vague gilets jaunes, et probablement le buzz, afin de récupérer quelques voix. La raison ? Ce dernier vient d’adopter le nom de « Gilets Jaunes Australie ». Un sacré clin d’œil qui pourrait bien les aider à passer un cap au cours des prochaines élections nationales, attendues le mois prochain.

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L’extrême droite australienne récupère le nom « gilets jaunes »

Anciennement connu sous le nom d’Australian Liberty Alliance, le parti ne pèse toutefois que très peu au sein du paysage politique local. Fondé en 2015, le Yellow Vests Australia a recueilli moins de 0,2% des voix lors des dernières élections fédérales, organisées en 2016. Aujourd’hui toutefois, ce rebranding pourrait lui permettre de se faire entendre. D’ailleurs, la commission électorale vient de valider ce changement et le parti est désormais autorisé à faire campagne, sous ce nom. Interrogée sur cette décision, la présidente du parti, Debbie Robinson n’a pas hésité à se livrer.

Importer le mouvement gilets jaunes en politique

Selon elle, ce mouvement français parle au monde entier. Aujourd’hui, le « gilet jaune », semble ainsi correspondre à ces électeurs mécontents qui ressentent une certaine défiance vis-à-vis du mondialisme, du coût de la vie de plus en plus difficile à assumer, mais également de l’immigration massive. En quelques mots, c’est tout l’ordre actuel qui est clairement remis en question. « Nous voulons sortir ce mouvement de la rue et le porter au Parlement. Nous serions le premier pays au monde à le faire », a-t-elle ainsi assuré, dans une tentative de récupération. Reste maintenant à savoir si cela aura l’effet escompté. Dans tous les cas, le buzz lui, semble prendre.

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