Le richissime petit État pétrolier du Sultanat de Brunei a créé la polémique il a quelques jours sur le plan international. Le Sultanat, majoritairement composé de musulmans, est dirigé d’une main de fer par le sultan Hassanal Bolkiah depuis maintenant 52 ans. il y a donc quelques jours, le sultanat de Brunei a annoncé l’entrée en vigueur d’une nouvelle législation qui va punir très sévèrement l’homosexualité et d’autres pratiques qui sont interdites par la loi islamique.
La révision du Code pénal doit normalement être effective le 3 Avril prochain. D’après l’ONU, la législation qui s’apprête à entrer en vigueur prévoit la peine de mort pour de nombreuses infractions comme le viol, l’adultère, les relations sexuelles extraconjugales. L’avortement et le vol seront aussi passibles de punitions de toutes formes. L’homosexualité est désormais considérée comme un crime et sa pratique conduit à la peine capitale.
Une législation contraire aux droits de l’homme
Devant cette nouvelle législation du Brunei, la communauté internationale a exprimé son inquiétude. Dans un communiqué, la France a exhorté le sultanat de Brunei à revoir sa copie. « La France appelle le Brunei à renoncer à ce projet et à maintenir son moratoire de fait des exécutions capitales depuis 1957. » L’ONU, par l’intermédiaire de son haut-commissaire aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, a réagi face au nouveau Code pénal du Brunei et parle d’un sérieux recul pour la protection des droits humains dans ce riche petit pays d’Asie du sud-est.
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