Les juges du tribunal correctionnel de Paris reçoivent ce mardi 2 avril le trentenaire Khelifa M. pour qu’il réponde des actes qu’il a posés au jardin des Plantes et qui avaient conduit à son interpellation le 1er mai 2018 par Alexandre Benalla. Il est poursuivi pour «Violences volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique». Au cours des manifestations, il aurait affronté les forces de l’ordre chargées du maintien de l’ordre en leur lançant des morceaux de bitumes.
Déjà condamné pour violences conjuguales
Selon les informations relayées par les médias français, l’homme n’est pas à sa première action en justice. Il aurait déjà écopé auparavant de 90 jours de prison avec sursis pour des faits de «violences conjuguales». En plus des précédentes charges évoquées, il lui est reproché sa «participation à un groupement […] en vue de commettre des violences ou des dégradations».
Il aurait également coutume d’utiliser des produits prohibés. Mais son conseil n’est pas d’accord avec tout ce qui a été cité contre lui. Me Brigitte Plaza qui défend ses intérêts estime que c’est une procédure artificielle montée contre son client pour l’incriminer. «Mais mon client est serein. Deux policiers vont être cités comme témoins lors de l’audience. Nous allons vraiment savoir ce qu’il s’est passé ce jour-là…» fait-elle savoir.
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