Samedi 6 avril, avait lieu à Caracas une nouvelle démonstration de force de la part de Nicolás Maduro et ses fidèles soutiens. Ces derniers, ont en effet décidé de se réunir dans les rues de la capitale afin de répondre à un appel lancé par le leader chaviste. Au cours de ce meeting extraordinaire, Maduro a d’ailleurs réitéré son appel à une médiation extérieure afin d’aider le pays à sortir de la crise économique, politique et sociale le touchant actuellement.
Une annonce qui intervient alors même qu’au mois de janvier 2019, le Mexique et l’Uruguay se sont proposés afin de venir en aide au Venezuela. L’idée ? Établir et organiser un dialogue entre le président Maduro et l’autoproclamé président par intérim, Juan Guaido. Toutefois, ce dernier a, à l’époque, refusé l’invitation, estimant qu’il ne s’agissait ici que d’une simple manœuvre utile à Maduro afin de gagner un peu de temps.
Maduro lance un appel international
L’appel lancé par Maduro vise donc à remettre en route la machine internationale. Toutefois, cette demande n’a été effectuée qu’auprès de gouvernement de gauche, dont Nicolás Maduro se sent plutôt proche. Ainsi, c’est à Andrés Manuel López Obrador, président du Mexique, au docteur Tabaré Vasquez, président de l’Uruguay ou encore à Evo Morales, président de la Colombie que ce dernier s’est directement adressé, invitant également les pays membre de la Communauté des Caraïbes à se joindre à ce grand dialogue.
Guaido ne semble pas pour l’idée d’une médiation
Pour le moment, aucun de pays appelés par Nicolás Maduro n’a répondu à cette demande. Toutefois, petite indication, le président mexicain Obrador a récemment assuré que c’était à l’ONU de jouer le rôle de médiateur. De son côté, Juan Guaido lui, ne semble pas franchement enclin à l’idée de converser autour d’une table ronde avec Maduro et ses soutiens. D’ailleurs, l’opposant a appelé les siens à une nouvelle fois se réunir en masse au cours des prochains jours et prochaines semaines dans les rues de Caracas, en vue de pousser le président actuellement en place, à quitter le pouvoir.
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