3 mois de prison de ferme et une amende de 500 000 francs guinéens. C’est du moins le verdict du procès des militants qui ont manifesté le samedi dernier contre le troisième mandat du président Alpha Condé. Les mis en cause étaient des membres du Front national pour la défense de la Constitution. Ces personnes ont été poursuivies pour des délits d’« entrave à la liberté de manifester » et pour « troubles à l’ordre public ».
Une condamnation injuste selon leur avocat
Un membre du Front national pour le défense de la Constitution est revenu sur les circonstances de l’interpellation de ses compagnons de lutte. Il indique que les militants ont été mis aux arrêts juste parce qu’ils ont porté des t-shirts sur lesquels était écrit leur opposition à un troisième mandat. Il fait également remarquer qu’un des leurs est porté disparu depuis le samedi.
Du côté, de Me Salifou Beavogui, avocat des accusés, c’est juste incompréhensible la décision de cette condamnation. «C’est une condamnation injuste qui ne repose sur aucune base légale » a martelé le conseil. Pour lui, ses clients n’ont commis aucun crime. Aussi, confie-t-il à nos confères de Rfi avoir interjecté appel.
