Critiqué par la communauté internationale pour avoir acheté le système de missiles russes s-400, Recep Tayyip Erdogan persiste et signe. En effet, ce dernier est récemment monté au créneau lors d’un passage face à ses collègues de l’OTAN, afin de justifier sa décision et surtout, de mettre les points sur les i.
Selon Erdogan, les tentatives de la communauté internationale, de remettre en cause les achats de s-400 ruses par Ankara, sont tout simplement inacceptables, celles-ci étant presque synonymes d’ingérence. Une déclaration qui intervient quelques jours après l’annonce officielle de cette commande. Selon le président turc, le fait que la Turquie entretienne de bonnes relations avec la Russie ne remet pas en cause son ouverture vers l’Occident et ses envies de collaborer avec et l’Union européenne et les États-Unis.
Un contrat passé en 2017
Pour rappel, à la fin de l’année 2017 qu’Ankara a signé un contrat record de 2,1 milliards d’euros avec Moscou. Ce contrat lui, stipulait que la Russie s’engageait alors à livrer des s-400 à la Turquie d’ici au mois de juillet 2019. Ce système sera ensuite déployé sur le sol turc à partir du mois d’octobre prochain. Malheureusement, l’accord passé ne plaît pas du tout aux Américains.
Ankara persiste et signe
C’est d’ailleurs à ce titre qu’Erdogan a décidé de réagir. Washington a directement remis en cause l’achat d’avions de chasse furfifs F-35 à Lockheed Martin. Ainsi, si la Turquie venait à effectivement mettre en place sur son territoire, le système russe, Washington pourrait être amené à revoir certains des accords passés avec Ankara. Face à la pression, la Turquie a d’ores et déjà fait savoir qu’elle ne reculerait pas. Des propos une nouvelle fois confirmés, donc.
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