Enfants de djihadistes français : le gouvernement sommé de cesser les « traitements inhumains »

Ph : Bloomberg | Bloomberg | Getty Images

La guerre contre le terrorisme en Syrie tend vers son épilogue et le problème du rapatriement des familles de djihadistes européens se poserait avec acuité, et notamment pour la France. Mais en France, l’heure serait plutôt à la prudence et le rapatriement des familles et surtout des enfants se ferait de manière circonspecte. Une situation inacceptable selon, le défenseur français des droits de l’Homme.

Mettre fin aux « traitements inhumains » des enfants

Ce mercredi, rapporte la presse française, Jacques Toubon, nommé pour 6 ans, par l’ancien président de la République François Hollande, Défenseur des droits depuis le 17 juillet 2014, dans une déclaration, invitait le gouvernement français à prendre ses responsabilités et surtout à respecter les engagements pris lors de la signature de  la Convention internationale des droits de l’enfant.

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Ce Mercredi, dans un communiqué, Jacques Toubon réclamait de la France qu’elle adopte « des mesures effectives permettant de faire cesser les traitements inhumains et dégradants subis par les enfants et leurs mères dans ces camps et de mettre fin aux atteintes aux droits et à l’intérêt supérieur de l’enfant » , une déclaration qui selon la presse française, intervenait alors que la controverse s’intensifiait au sujet de la réticence des autorités françaises à accueillir les enfants de citoyens français affiliés aux djihadistes de l’État islamique (EI) en Syrie et en Irak, surtout depuis les différentes vagues d’attentats terroristes ayant occuré sur le territoire français depuis 2015.

En avril, le Conseil d’État français, qui statue sur la constitutionnalité des politiques et des lois, a rejeté plusieurs demandes d’intervention pour forcer la main à l’administration française pour un rapatriement collectif des familles prisonnières dans des camps kurdes ; affirmant qu’il s’agissait d’une affaire diplomatique française ne relevant pas de la compétence du Conseil.

« Enfin, une autorité nationale a condamné la France et l’a exhortée à respecter ses obligations internationales et européennes », aurait commenté, Me Marie Dose, qui représente plusieurs des familles demandeuses du rapatriement de leurs enfants, neveux ou petit-fils, après la déclaration de Toubon.

Une réponse

  1. Avatar de ZATIN
    ZATIN

    Les enfants des djihadistes sont des serpenteaux vénimeux qui représentent pour l’avenir, un danger de mort pour la collectivité si on les laisse revenir en France sans condition.

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