Le 11 Avril dernier, le lanceur d’alerte et co-fondateur du site Wikileaks, Julian Assange, avait été arrêté par la police britannique à l’ambassade d’Équateur. Assange était réfugié à la représentation diplomatique équatorienne depuis 2012 et les images de son arrestation ont fait le tour des télévisions du monde. Désormais aux mains de la justice britannique, le fondateur de Wikileaks risque aussi l’extradition vers les Etats-Unis.
Mercredi, la justice anglaise a condamné Julian Assange à 50 semaines de prison pour violation des termes de sa liberté conditionnelle. Cependant, ce ne sont pas les sanctions de la justice britannique qui angoisse le plus Assange mais plutôt une possible extradition vers les Etats-Unis où il est activement demandé par les autorités américaines.
Assange dans le viseur des USA
Depuis que le site Wikileaks a publié des informations « top secret » concernant l’armée et la diplomatie américaine, Julian Assange est devenu une cible prioritaire pour Washington. La justice américaine veut le juger pour piratage informatique qui a entraîné la fuite de nombreux rapports militaires en Afghanistan et en Irak.
Ce jeudi, le fondateur de Wikileaks a déclaré devant les juges britanniques qu’il s’oppose à une extradition vers les États-Unis. Il a fait sa déclaration depuis la prison où il est incarcéré par liaison vidéo. Assange a toujours affirmé qu’il risque de subir des représailles si jamais les USA arrivent à lui mettre la main dessus. La justice britannique continue les délibérations et aucune décision n’a encore été prise


