Le mur entre le Mexique et les États-Unis, va-t-il finalement voir le jour ? Si le président américain Donald Trump semble avoir un peu de mal à faire passer son projet auprès du Congrès, certains acteurs privés eux, continue de le soutenir. Récemment, un ancien militaire a d’ailleurs autorisé le début de construction directement depuis sa parcelle privée.
Jeff Allen, copropriétaire du terrain où une petite portion du mur est en train de prendre place a confirmé la nouvelle, assurant qu’il s’agissait selon lui, d’un joli pied-de-nez au Congrès. Visiblement soucieux d’aider le président Trump à entreprendre son improbable projet, ce dernier a ainsi commencé à mettre en place une série de barricades de clôtures en acier sur ses terres la petite ville de Suland Park, située non loin de la ville mexicaine Ciudad Juarez.
Bannon, sur le projet
Son projet lui, est financé par la société « We Build The Wall« , une entreprise fondée par Brian Kolfage ancien militaire et proche de Allen, qui a déjà récolé pas moins de 22 millions de dollars via un financement participatif. Toutefois, cette entreprise ne sort pas de nulle part puisque Steve Bannon, ancien conseiller du président américain préside actuellement le comité consultatif de cette dernière. Une manière pour ce proche de Trump d’accentuer la pression.
Un mur source de divisions
En effet, le Congrès n’est pas prêt à verser les milliards de dollars réclamés par l’exécutif afin de mener à bien ce projet qui fait partie des promesses phares du candidat Trump de 2016. D’ailleurs, ce refus a poussé l’exécutif à bloquer une partie des services publics du pays, entamant de fait, ce qui deviendra le plus long shutdown de l’histoire américaine. Finalement, le chef de l’État a décidé de décréter l’urgence nationale, ce qui lui a permis de récupérer des fonds en vue de mener à bien la construction du mur. Toutefois, un juge californien a récemment bloqué cette décision.
