Matteo Salvini, chef du parti d’extrême droite de la Ligue et vice-Premier ministre italien faisait, ce vendredi, pour l’épilogue d’une campagne âprement menée en vue des très prochaines élections européennes, une sortie très remarquée et abondamment critiquée à Forlì ville chef-lieu de la province de Forlì-Cesena en Émilie-Romagne en Italie
Comme benito… ?
Le député italien, bête médiatique selon la presse italienne et adepte de la polémique aurait ce vendredi encore attiré sur sa personne bien des regards, tous les regards, aussi emprunts de reproches soient-ils. C’est que pour clore sa campagne pour les législatives européennes, le député italien, aurait choisi pour sa dernière relance partisane, de dire à Forlì son discours du haut du même balcon où l’ancien dictateur Benito Mussolini aurait assisté à l’exécution de ses opposants pendant la période fasciste.
Déclarant, rapporte un média, sur un ton burlesque que ses détracteurs réclameraient certainement sa démission pour avoir osé les affronter du balcon controversé où Mussolini avait assisté à l’exécution de quatre partisans en 1944 ; « Silvio, Corbari, Adriano Casadei, Arturo Spazzoli et Iris Versari, et ils n’avaient que 20 ans » avait expliqué Vico Zanetti, membre du staff du ministre.
La classe politique italienne n’aurait que très modérément apprécié le clin d’œil du vice-ministre. Pour nombre d’entre les leaders politique la douleur de l’asservissement fasciste du temps de Mussolini serait encore présente dans les cœurs et que la mise en scène de Salvini, selon Davide Drei, ancien maire, manquait de respect à une place qui était « un sanctuaire pour les victimes de la guerre et un lieu de mémoire pour se souvenir des partisans tués ». Cependant selon la presse italienne, ce type de correspondances historiques seraient récurrentes au vice-ministre Salvini ; en juillet il aurait tweeté en des termes similaires à ceux de Mussolini, « Tanti nemici, tanto onore (Tant d’ennemis, tant d’honneur)»
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