La crise en Lybie depuis la chute du régime Khadaffi, serait devenue un conflit majeur entre libyens depuis que le Commandant Haftar de la région autogérée de Benghazi lançait une offensive sur la capitale Tripoli pour débarrasser le pays de la ‘’menace terroriste’’; une offensive contrée par le gouvernement libyen d’union nationale (GNA) reconnu par la communauté internationale. Pour le Président Français, seul un dialogue sincère et multipartite devra primer.
Macron dit son soutien sans faille au GNA
A l’occasion de la visite officielle en France du premier ministre Lybien ce mercredi, le président Macron, rapporte la presse internationale, aurait par-delà, les suspicions de Fayez al-Sarraj sur la main ‘’noire’’ de la France dans les velléités belligérantes de l’armée de l’Est réaffirmé le soutien de la France au gouvernement d’accord national, avec lequel aurait-il souligné, la France tient à poursuivre sa coopération.
Quelque fâché et outré de suspicions que Macron aurait qualifié d’«inacceptables» et d’ « infondées », le président avait tenu à souligné tous les efforts entrepris par la France au cours des deux dernières années pour rassembler les acteurs libyens autour d’une solution politique inclusive menant aussi rapidement que possible aux élections demandées par le peuple libyen.
Enjoignant les deux parties à faire leur possible pour élargir et approfondir « le dialogue entre toutes les composantes de la nation libyenne à l’est, au sud et à l’ouest, y compris la société civile », Macron réitérait sa volonté et celle de la France de soutenir les efforts de médiation du représentant spécial du secrétaire général de l’ONU afin de mettre fin aux hostilités. Des déclarations appréciées à leur juste valeur par Fayez al-Sarraj, qui néanmoins aurait demandé à la France, rapporte un média français, de mieux préciser sa position à l’avenir.
Laisser un commentaire