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Pakistan : un médecin séropositif accusé d’avoir infecté un grand nombre de patients

Photo d'illustration : chambre d'hôpital

Le Pakistan avec 20 000 nouvelles infections à VIH signalées en 2017, selon un rapport des Nations Unies, afficherait actuellement le deuxième taux de croissance du VIH le plus élevé en Asie. Une situation qui serait favorisé par une croissance démographique élevé et un accès insuffisant aux soins ; alors lorsque la rumeur fait état d’un médecin qui transmettrait volontairement le virus du Sida, c’est la psychose.

Le serment d’Hippocrate inversé ?

Le serment d’Hippocrate prononcé traditionnellement par les médecins en fin de formation stipule en substance ; « J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l’humanité(…) Je ne provoquerai jamais la mort délibérément » ; ce serment serait sensé rappeler aux praticiens de la médecine, le sens moral qui devrait être le leur.

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Mais rapporte la presse internationale, le Dr Muzaffar Ghanghar, médecin de son état dans un hôpital pakistanais public du district de Ratodero à Larkana, ville natale de la famille Bhutto dans la province de Sindh semble ne pas être du même avis qu’Hippocrate. Ce mardi le médecin indélicat, lui-même séropositif, aurait été interpellé par la police car soupçonné d’être responsable de la propagation du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) dans sa zone d’activité. ; En utilisant sciemment des seringues infectées sur ses patients.

Selon les responsables en charge de la santé dans la province, une brusque résurgence de cas de séropositivité aurait été observée durant le mois écoulé dont plus de 55 % des 39 cas seraient des enfants, soit 22 au total. Le Docteur clamerait toujours, selon la presse pakistanaise, son innocence.

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