Au Venezuela, la situation reste très tendue. En effet, le 1er mai dernier, Juan Guaido a tenté un véritable coup de poker en invitant tous ses soutiens à venir manifester. L’objectif était alors de renverser le pouvoir assuré par Nicolás Maduro et proposer une alternative au leader Chaviste. La situation elle, a pris un tournant inattendu, des heurts éclatant un peu partout dans Caracas.
Aujourd’hui, si la situation s’est plus ou moins apaisée, Juan Guaido continue de mobiliser ses troupes, appelant tout le monde à manifester. Malheureusement, l’effet est, semble-t-il, en train de se dissiper. Ainsi, ils n’étaient que quelques centaines à s’être réuni ce week-end. Un constat terrible pour l’autoproclamé président par intérim, qui n’imaginait probablement pas que si peu de monde ne vienne dans les rues de la capitale vénézuélienne.
Des manifestations, moyennement suivies
Toutefois, cela s’explique assez facilement. La semaine qui vient de s’écouler a été très chargée. Des milliers de personnes se sont ainsi associées avec pour but de faire partir Maduro. Cependant, la réponse de ce dernier a été terrible, les forces armées étant déployées dans les rues de la capitale. En tout et pour tout, plus d’une soixantaine de personnes ont été blessées. Une réponse musclée de la part du leader Chaviste, qui n’entend donc pas laisser sa place aussi facilement.
Le gouvernement tente le pari de la peur
En outre, des gardes nationaux, à moto et lourdement armés, ont été déployés un peu partout dans la ville, notamment du côté de San Bernardino, une zone militaire. Une manière pour le gouvernement d’intimider les manifestants et d’étouffer la vague contestataire en montrant les muscles. Une technique qui, pour le moment, semble donc fonctionner. Reste maintenant à savoir si le régime va adopter cette posture jusqu’à la fin totale et complète du mouvement protestataire, ou s’il s’agissait d’une mise en scène périodique.

Que dieu sauve le Venezuela, et nos enfants universitaires du griffes de Donald et l’auto proclamé qui n’a aucun patriotisme.