Des partisans de l’ancien président de Côte d’ivoire, libéré sous conditions il y a quelques mois à peine du Tribunal pénal Internationale, Laurent Koudou Gbagbo ; voudraient pour exiger sa libération totale et son retour en Côte d’Ivoire, organiser des manifestations dans la capitale Belge. Une manœuvre dangereuse qui pourrait faire plus de mal que de bien au leader du FPI.
Quand Laurent Gbagbo oppose une fin de non-recevoir à ses partisans
Gbagbo, rapportent des sources proches de son entourage en Belgique, saurait que ses partisans rêvent de son retour. Depuis sa chute et la ‘’trahison ‘’ du dauphin présumé Affi Nguessan, les exégètes de la ligne politique originelle du parti ne sont guère légion et le parti serait en manque véritable leader. Une seule chose est sûre, pour les élections de 2020, «Gbagbo a décidé. Cette fois, nous irons aux élections », aurait déclaré la source. Seulement, le président Gbagbo n’avait jusqu’ici rien déclaré quant à sa prochaine participation à ces élections.
Une indécision, qui selon les observateurs seraient volontaire. Les conditions de sa liberté et de son accueil par la Belgique étaient claires. L’ancien président ne devait surtout pas faire de vague. Aussi cette manifestation décidée par des militants sur le sol Belge pour ce Samedi 28 juin était pour le moins inopportune.
Et l’ancien Président, par la voix du Dr Assoa ADOU, Secrétaire Général du FPI, en un communiqué fait à Abidjan ce Mercredi 26 juin ; invitait « à nouveau tous les militants et sympathisants à bien vouloir (…) exprimer leur reconnaissance vis à vis de ce pays ami (Belgique) et à s’interdire toute forme de manifestation sur son territoire ». La Direction du Parti enjoignant les militants à se défier de « toute forme de manipulation »
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