Après que l’Iran a abattu un drone militaire américain, les Etats-Unis avaient émis des restrictions aux compagnies aériennes américaines de survoler le Détroit d’Ormuz contrôlé par l’Iran, leur interdisant toute activité dans la zone. Les américains justifient cette décision par le regain de tension politique dans cette zone du Moyen-Orient avec l’excès d’activités militaires observées dans la région ces derniers temps depuis la hausse du ton entre les USA et l’Iran, ce qui pourrait entraîner des erreurs d’identification d’avions.
Une dizaine de compagnies internationales évitent la zone
Cette décision de la Maison Blanche a eu un effet d’entrainement au niveau des compagnies aériennes. De grandes compagnies d’Europe et d’Asie annoncent la suspension de leurs activités dans la zone. Les deux compagnies de Dubai, Emirates et FlyDubai, réajustent leurs vols par mesures de précautions. L’autre compagnie émiratie ETIHAD a aussi décidé de « changer un certain nombre de plans de vols » vers la région du Golfe.
L’allemande Lufthansa et le néerlandais KLM ne survoleront plus la zone jusqu’à nouvelle ordre. Malaysia Airlines et Singapore Airlines ont aussi décider d’éviter la zone, quitte à faire de plus longs détours pour atteindre leurs destinations. L’australien Qantas aussi ne veut pas prendre de risque et réajuste ses vols au-dessus de la zone du Golfe. L’Iran subit donc ainsi les grandes conséquences de son opposition aux Etats-Unis.
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