Face à la déconvenue LR et la victoire du RN lors des dernières Européennes, de nombreuses voix se sont élevées afin de réclamer un changement profond au sein de la droite. Maire de Béziers, Robert Ménard a récemment accepté de revenir sur les derniers événements et surtout, de se projeter sur le futur de la droite.
Pour Le Parisien, ce dernier a ainsi été très clair. Selon ses dires, le Rassemblement National de Marine le Pen ne peut gagner seul. Si le RN souhaite passer une nouvelle étape, il va falloir étudier avec sérieux la piste de l’union des droites. Pour que celle-ci se fasse, certaines personnalités vont devoir prendre le relais. Ainsi, l’idée serait ici de construire un parti réunissant certains républicains souhaitant construire un projet susceptible d’intéresser le parti d’extrême droite, une sorte de projet partenaire donc. Selon lui, Marion Maréchal ou encore Éric Zemmour, dont les ambitions politiques se feraient de plus en plus prenantes, pourraient incarner cette nouvelle impulsion.
Ménard adoube Marion Maréchal et Éric Zemmour
Autre point sensible, l’ultra-centralisation du RN. Selon Ménard, le parti est trop renfermé sur lui-même et ne laisse que peu de place à l’ouverture. Problème, le maire de Béziers assure que certains politiques, comme Laurent Wauquiez, ex-patron LR, ont des idées très portées sur la droite. Afin d’appuyer son propos, ce dernier a par ailleurs avoué avoir vu et lu certaines tribunes LR, « qu’il aurait pu signer de A à Z ». Ce projet lui, pourrait ainsi prendre forme à partir de 2020, avec les municipales. L’échéance, toute proche, ne semble pas concorder avec le projet d’union de Ménard qui pourrait toutefois se tourner vers 2022, avec pour ambition, de mener la droite au pouvoir.
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