Le président américain, continuerait sa campagne de restriction et de sévérité envers ses partenaires traditionnels, la Chine, l’Union Européenne et surtout le Mexique. Pour ce dernier, la crise économique se jumèlerait à une crise migratoire exacerbée. Donald Trump depuis plusieurs jours durcissaient le ton et les mesures contre le voisin sud-américain, l’accusant d’être à la solde de trafiquants de drogues.
Sortir le Mexique de la main des « des barons de la drogue et des cartels»
Ce dimanche, le Président américain, poursuivait sa diatribe de restriction contre le président Andrés Manuel López Obrador et son administration. Pour Trump, le président Obrador serait de trop laxiste dans la lutte contre l’immigration clandestine ; « Le problème est qu’ils parlent depuis 25 ans. Nous voulons des actions, pas des paroles» réagissait ce week-end à l’annonce de l’arrivée d’une délégation mexicaine aux USA dans le cadre du ‘’problème migratoire’’.
Le président américain ; forcé par la pression politique intérieur à surseoir, pour l’instant, faute de financement ; à son projet de construction d’un ‘’Mur’’ à la frontière du Mexique ; se serait rabattu rapporte la presse américaine sur la possibilité de forcer le Mexique à asseoir une politique rigoureuse voire drastique à ses frontières. « Le Mexique doit reprendre son pays aux seigneurs et aux cartels de la drogue » aurait publié M. Trump.
Des écorchures douanières pour arrêter la saignée migratoire
L’administration d’Obrador avait vu de multiples sanctions commerciales et douanières notamment tomber sur les produits à l’exportation du pays. Dans un tweet de jeudi, Trump a déclaré que, le 10 juin prochain, les Etats-Unis imposeraient un droit de douane de 5% sur tous les produits entrant aux USA en provenance du Mexique, jusqu’à ce que le flux de es migrants clandestins arrivant au Mexique soit ‘’stoppé’’ ; « Soit ils arrêtent l’invasion de notre pays (…), soit nos nombreuses entreprises qui ont été bêtement autorisées à s’installer au sud de la frontière seront ramenées aux États-Unis avec leurs emplois grâce aux tarifs douaniers » ajoutant, « Le tarif vise à arrêter la drogue ainsi que les clandestins ».
Et pourtant, rapporte la presse internationale, au cours des sept premiers mois de l’exercice 2019, les agents de la patrouille frontalière américaine auraient appréhendé plus de 280 000 migrants mineurs ou membres d’unités familiales entrant illégalement dans le pays. Et Selon les données de l’agence, 3% seraient originaires du Mexique, contre 97% du Salvador, du Guatemala et du Honduras .
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