Le Chef de file de La France Insoumise a réagi aux différentes poches d’opposition qui sont nées au sein du mouvement depuis les dernières élections Européennes. Après un mois de mutisme, Jean-Luc Mélenchon a rompu le silence ce dimanche 23 juin 2019 à la faveur d’une rencontre avec l’assemblée représentative du mouvement, au bois de Vincennes. Ce fut une occasion pour le député des Bouches-du-Rhône de revenir également sur le silence que ses détracteurs fustigeaient. Mais avant, il a reprécisé le rôle qu’il joue au sein du mouvement politique qui est selon lui, « consubstantiel au mouvement ».
« Il ne s’agissait pas de« pleurnicher… »
« On a dit : “Va-t-il parler ?” Ai-je jamais fait autre chose ? » Il ne s’agissait pas de « pleurnicher et contempler les boyaux fumants, mais de faire ce pourquoi on est responsable d’un mouvement » a-t-il déclaré ce dimanche pour répondre aux critiques relatives au silence qu’il a observé depuis le scrutin européen et qui a été déploré par certains membres de LFI. En effet, après cette élection où le mouvement a enregistré seulement 6,3% des suffrages exprimés, des voix se sont élevées pour déplorer le fonctionnement du groupe. Au début du mois de juin, une note signée par plusieurs dizaines de cadres du mouvement alertait sur « un fonctionnement dangereux pour l’avenir du mouvement ».
Une défection a même également été enregistrée. L’ancienne responsable du programme en la personne de Charlotte Girard a annoncé son départ par le biais d’une publication sur le réseau social Facebook. La désignation du député Adrien Quatennens comme coordinateur fait déjà objet de vives critiques par certains « Insoumis ». Clémentine Autain qui a été la première à réclamer une identité véritablement « à gauche » pour le mouvement estime que le processus « n’est pas qu’une histoire de transparence ».
Laisser un commentaire