Ligue arabe : l’Iran au banc des accusés

Le 30  Mai dernier, sur instigation de l’Arabie Saoudite, le Conseil de coopération du Golfe composé de six pays et les 21 pays de la Ligue arabe présents appelait au cours d’un sommet extraordinaire, l’Iran à cesser « d’interférer dans les affaires intérieures » de ses voisins et à renoncer à ses menace sur la sécurité maritime dans le golfe Persique. Pour sa part, l’Iran juge  les allégations « sans fondement » et accuserait l’Arabie saoudite de faire la propagande d’un programme « américain et sioniste ».

Vers un conflit majeur arabe ?

Selon la presse internationale, Le roi Salman d’Arabie saoudite aurait dans la nuit de jeudi à Vendredi, réussi un coup de maître. Le père de MBS, aurait obtenu d’une vingtaine de nations arabes disparates de se réunir sur un de leur lieu saint, La Mecque, et de convenir d’une position commune contre l’Iran. C’est que depuis quelques semaines, l’étau américain se resserrait autour de la République Islamique à cause notamment de son engagement dans la lutte contre Israel et de son soutien de certaines milices dans la crise syrienne. En outre Il y a quelques jours, l’Arabie Saoudite, allié des USA, déclarait une attaque de ses pétroliers dans le Golf et indexait l’Iran.

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Mais pour agir contre cette nation, qui également possédait la technologie balistique, rapporte la presse arabe, le royaume de la Terre Sainte se devait d’avoir le soutien de ses pairs. Aussi, selon la presse, les sommets de La Mecque, pourrait bien conduire à un conflit régional ; puisque le monarque saoudien vieillissant aurait néanmoins reçu soutien de la communauté arabe, excepté celui de l’Irak, allié traditionnel de l’Iran ; « Notre participation est à voir dans notre soutien à l’œuvre et l’union arabe et islamique et à notre concerne quant à la sécurité et stabilité communes » avait déclaré à l’issue du sommet Sheikh Abdullah bin Nasser al-Thani, le premier ministre qatari, pourtant longtemps allié aussi à l’Iran. La république Islamique d’Iran devra donc, pour ne pas se mettre les alliés arabes à dos, « ne plus menacer la sécurité internationale et le marché mondial du pétrole »

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