Le nouveau président du Congo Démocratique Félix Tshisekedi était sur les ondes de la radio RFI et de la télévision France 24 au micro de Christophe Boisbouvier (RFI) et de Marc Perelman(France 24). L’occasion pour le chef de l’Etat congolais de toucher à plusieurs pans de la politique congolaise et de lever l’équivoque sur un certain nombre de sujets. D’entrée de jeu, le président congolais a reconnu la présence du terrorisme dans son pays.
Félix Tshisekedi admet donc la présence dans la sous-région, précisément au Congo, de l’Etat Islamique auquel se seraient affiliées les ADF (Allied Democratic Forces, Forces démocratiques alliées) : « je confirme que les ADF sont un mouvement terroriste, islamiste, dangereux, dangereux à la fois pour nous, pour les Congolais, mais également pour toute la région ». Il a précisé que les Usa et toutes les nations qui sont confrontées au terrorisme accompagnent le Congo dans la lutte contre le fléau.
Tshisekedi pas une marionnette de Kabila
Récemment accusé par l’ex candidat Martin Fayulu d’être un pantin à la solde de l’ex président Kabila, Félix Tshisekedi a tenu à lever l’équivoque : « Moi, je ne pense pas que je suis une « marionnette ». J’ai privilégié, ça il faut le dire, la stabilité de l’État. Nous sommes dans une alternance qui s’est historiquement bien déroulée. » Il a expliqué ses diverses prises de position dans le processus électoral législatif par sa volonté de préserver la paix dans ce pays qui a traversé de douloureux moments d’instabilité. Félix Tshisekedi a aussi abordé des sujets tels que ses excellentes relations avec les présidents des pays voisins du Congo, notamment avec Paul Kagamé, des relations nécessaires pour la paix dans la sous-région selon le président congolais.
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