Un véritable massacre ! C’est ce à quoi ont eu droit les manifestants soudanais installés devant le Quartier Général de l’armée. Et pourtant les négociations entre militaires et contestataires allaient bon train jusqu’au 20 mai dernier. Des avancées notables avaient même été observées. Une période de trois ans de transition avait été définie. Pendant la transition, le Parlement devrait être composé de 300 membres dont les deux tiers viendraient de l’ALC.
Mais contre toute attente, le Conseil militaire avait mis fin aux pourparlers le 20 mai passé. Le rassemblement s’était poursuivi devant le QG des militaires pour exiger le transfert du pouvoir aux civils. Mais ce lundi, les manifestants ont été sauvagement dispersés par l’armée à Khartoum. Le Bilan actuel fait état de 35 morts et de centaines de blessés.
Grève
Le général Burhane, chef du Conseil militaire a annoncé que des élections auraient lieu dans un délai de neuf mois. Cette violente répression de l’armée a été unanimement condamnée par la communauté internationale. L’opposition meurtrie et l’Alliance pour la liberté et le changement (ALC) ont appelé à la grève et à la désobéissance civile jusqu’à la chute du Conseil militaire.
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