La guerre à la succession de Theresa May fait rage. En effet, l’ancienne Première ministre, toujours en poste jusqu’à la désignation de son successeur, va bientôt passer la main. Comme l’indiquaient les premiers sondages d’opinion, un homme a réussi à tirer son épingle du jeu, à savoir, Boris Johnson. D’ailleurs, celui-ci est arrivé en tête du premier tour des élections.
En effet, l’ancien maire de Londres risque bien d’être le nouveau leader du Parti conservateur britannique, mais également, le nouveau chef du gouvernement britannique. En tout et pour tout, celui-ci a ainsi réuni 114 voix au sein de son parti, loin, très loin devant Jeremy Hunt qui, en seconde place, comptabilise 43 voix. Derrière lui, se trouvent Michael Gove avec 37 voix, Dominic Raab, avec 27 voix, Sajid Javid, avec 23 voix, Matt Hancock, avec 20 voix et enfin, Rory Stewart, avec 19 voix.
Johnson, largement en tête
Sur tous les candidats qui se sont présentés, seuls 3 n’ont pas réussi à obtenir le nombre de votes susceptibles de les envoyer au second tour. Mark Harper, Andrea Leadsom et Esther McVey sont donc hors-jeu. Le second tour aura lieu mardi prochain, un tour au cours que le seuil du nombre de voix afin de rester en lice passera de 16 à 32. C’est aux alentours du 22 juillet que sera officiellement connu le nom du prochain leader du parti Tory et de fait, du nouveau Premier ministre.
Bruxelles tremble
Cependant, la perspective de voir Boris Johnson à la tête du Royaume-Uni fait trembler Bruxelles. Et pour cause, si Theresa May a accepté de régler la facture du Brexit, estimée à 39 milliards de livres, soit 44 milliards d’euros, Boris Johnson lui, y est fermement opposé. Farouche défenseur d’un Brexit dur, ce dernier souhaite voir le Royaume-Uni se débarrasser de l’Union européenne, au plus tard, le 31 octobre prochain. La possibilité de voir Londres et Johnson s’en aller sans accord est donc réelle, de quoi rajouter énormément de pression sur les épaules de Bruxelles.
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