En Europe, le mercure a grimpé ces derniers jours. Les températures observées sont extrêmes et le pic est encore attendu dans les jours prochains. L’alerte canicule est donné et le plan canicule lancé. Les records de température sont en train d’être battus dans la plupart des villes françaises. Et les choses ne sont pas prêtes de s’améliorer de sitôt car le pire reste à venir d’après les prévisions météorologiques.
Si le record absolu de 46 °C du 28 juin dernier à Vérargues dans l’Hérault tient toujours, plusieurs villes françaises ont battu leurs records de chaleur ce mardi. La plupart des villes ont connu un pic de chaleur de plus de 40 °C. La situation n’est guère plus reluisante dans les autres pays européens. Que ce soit en Belgique, au Pays-Bas, en Allemagne ou au Royaume-Uni, la température atteint des hauteurs insoupçonnées.
A propos des réfugiés dits « climatiques »
Or la France et la plupart des pays européens accusent généralement les ressortissants et migrants des pays africains d’être des réfugiés climatiques en Europe. Ils sont souvent accusés d’avoir fui l’Afrique pour échapper à la lourde chaleur africaine. Cependant, aussi chaude qu’elle ait pu l’être, l’Afrique a rarement vu des températures aussi élevées en dehors des villes proches du Sahara qui avoisinent les 50 °C. Rarement le mercure grimpe à plus de 35 °C dans les autres villes africaines. Cela paraît donc totalement insensé de traiter les migrants africains de réfugiés climatiques. Et si la canicule devrait continuer à faire grimper le mercure, les européens n’auraient d’autre choix que de subir la mortelle canicule ou d’émigrer massivement vers des terres plus accueillantes. Vers l’Afrique peut-être !
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