La scène politique ivoirienne est en train de connaître une profonde mutation. A l’approche de l’élection présidentielle de 2020, des nombreux scénarios sont imaginés et des personnalités politiques de premier plan sont désignées comme les principaux acteurs de la bataille présidentielle qui se profile à l’horizon. Parmi ces personnalités, il y a l’ex-premier ministre, Guillaume Soro.
Il y a quelques mois, Guillaume Soro démissionnait de façon rocambolesque de son poste de président de l’assemblée nationale. En froid avec le président Alassane Dramane Ouattara, l’ex-leader des chefs rebelles a donc démissionné et est alors devenu l’un des plus fervents opposants au régime du président Ouattara. Lors de ses apparitions publiques, Soro n’hésite pas à affirmer que lui et ses proches sont victimes de diverses intimidations de la part du pouvoir en place.
Un constat amer
Le vendredi dernier, s’est tenu la 45e session de l‘Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) à Abidjan en Côte d’Ivoire. Soro, qui est le vice-président de cette organisation était fortement pressenti pour prendre les rênes de l’APF. Mais voilà, la session a débuté sans la présence de Soro, qui était en déplacement en France. L’ancien premier ministre a tenté le tout pour le tout pour faire surseoir la session de l’APF. Pour ce faire, il a saisi la justice française, mais il n’a pas gain de cause.
Soro sans langue de bois
Consterné par ce qui lui est arrivé, Guillaume Soro s’est exprimé sur son compte Twitter ce dimanche 07 juillet. L’ancien président de l’assemblée nationale s’est indigné qu’une institution comme l’APF puisse fonctionner de manière aussi laxiste. Soro a indiqué sur Twitter que tout a été mis en oeuvre pour l’empêcher de jouer pleinement son rôle de vice-président de l’APF. Guillaume Soro a fait un constant simple, l’organigramme de l’APF avait pour mission de l’écarter définitivement et de nuire à son image. Dans la fin de son message, Guillaume Soro a notifié qu’il saisira les juridictions ivoiriennes et internationales pour qu’à l’avenir, l’APF puisse fonctionner sur des bases démocratiques.
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