Au Bénin, les arrestations d’activistes et d’acteurs politiques proches de l’opposition se poursuivent. C’est dans ce contexte que le chef de l’Etat Patrice Talon rencontre ce lundi 15 juillet les responsables de partis politiques. Sans critiquer cette initiative de dialogue, Joël Atayi Guèdègbé, invite aux respects des textes de la République concernant ces interpellations. Il était l’invité de l’émission Sans Langue de Bois de soleil Fm hier dimanche 14 juillet. « Nous n’aurons de cesse, d’exiger et de rappeler que nous voulons un état de droit avec des règles, des garantis de sûreté pour les uns et les autres. C’est valable dans les deux sens. S’il y a des soupçons, s’il y a un faisceau de soupçons assez sérieux par rapport à une ou des personnes, il y a des procédures pour appréhender ces personnes, pour les entendre » a-t-il déclaré.
« Des méthodes Rambo, pour aller arrêter les gens »
Pour le président de l’Ong Nouvelle Ethique, tout le monde est présumé innocent .On ne saurait donc utiliser « des méthodes exceptionnelles, des méthodes Rambo, pour aller arrêter les gens ». En matière d’interpellation, il y a le code de procédure pénale auquel il faut se conformer, insiste-t-il.
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