Au cours de son point de presse tenu dans la soirée de ce dimanche 21 juillet, le porte-parole des FCBE, Nourénou Atchadé a partagé ce que le parti a dit à Talon lors de la rencontre du lundi 15 juillet dernier. Selon le porte-parole, les Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) ont fait part au chef de l’Etat leurs appréhensions par rapport au dialogue politique annoncé.
Le parti a relevé à Talon que pour un tel dialogue, certaines conditions devraient être préalablement remplies. D’abord, il faut le retour de tous les fils et de toutes les filles du Bénin contraints à l’exil depuis l’arrivée au pouvoir de Talon et la mise en liberté des prisonniers politiques, afin qu’ils retrouvent leurs familles respectives et qu’ils participent à l’œuvre de construction du pays. Ensuite, il faut remettre à leurs «familles respectives des corps des compatriotes abattus et emportés par l’armée lors des événements pré et post-électoraux».
La situation de l’ancien Président Yayi
Il exige aussi l’organisation d’une élection législative inclusive, transparente pour la désignation par le peuple souverain, des hommes et femmes devant composer la 8ème législature de l’Assemblée nationale. Enfin, le parti a dit au président Patrice Talon ses inquiétudes par rapport à la situation de l’ex-chef d’Etat Boni Yayi. Selon les FCBE, Boni Yayi, sa famille et ses parents subissent des persécutions de même que ses proches collaborateurs qui sont, soit en prison, en exil ou dans la clandestinité. Le parti a fait savoir à Talon que Yayi ne peut être tenu responsable des évènements survenus avant et après les dernières élections. Il a réitéré au président de la République son souhait de la «tenue d’un dialogue national pour réconcilier le peuple béninois avec lui-même». Selon Nourénou Atchadé, il n’a donc pas matière à croire que le parti a fait des compromissions avec le gouvernement de la rupture.
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