Le président de la République de l’Inde, Ram Nath Kovind, sera au Bénin dès dimanche 28 juillet prochain. A quelques jours, les Forces de la résistance au Bénin lui adressent une lettre pour exprimer leur espérance de cette visite, surtout lorsqu’il sera au parlement béninois. Lors de son séjour au Bénin, du 28 au 30 juillet 2019, le président de la République de l’Inde, Ram Nath Kovind, interviendra devant l’Assemblée nationale. Ce point de son agenda intéresse particulièrement les Forces de la résistance au Bénin qui lui écrivent à propos. C’est dans une lettre en date du 25 juillet 2019 signée de l’ancien président de la République du Bénin, Nicéphore Dieudonné Soglo.
Le nouveau parlement béninois en quelques mots
Dans la correspondance, le vice président du Forum des anciens chefs d’Etat et de gouvernement d’Afrique expose de façon succincte au président indien les conditions dans lesquelles s’est installée cette assemblée où il est attendu. « En effet, le 28 avril 2019, le Gouvernement du Président Patrice Talon a organisé une parodie d’élection dont il a exclu tous les partis de l’opposition. Ce qui a entraîné de graves troubles sociaux qui ont provoqué de nombreuses pertes en vies humaines et d’Importants dégâts matériels», rapporte le président Soglo.
« Malgré cette situation, le Président Patrice Talon a installé, après une abstention record, dans un climat de terreur militaire, une pseudo Assemblée composée d’individus en lesquels le peuple béninois ne se reconnaît aucunement » ajoute-t-il.
Ram Nath Kovind, attendu comme porte-parole
Les Forces de la résistance qualifient cette assemblée d’ «illégitime, du ‘’sang » et de l’exclusion ». En faisant cas de ce « recul démocratique sans précédent » au cœur d’une « grave crise politique » que traverse le Bénin, elles attendent que Ram Nat Kovind, profite de son intervention devant une telle assemblée pour lui rappeler « les valeurs démocratiques qu’incarne la grande nation indienne ».
« La très grande majorité du peuple béninois, exclue de la compétition électorale espère que vous serez son porte-parole pour dire à ceux qui ont tiré à balles réelles sur des populations civiles aux mains nues et dont les corps demeurent toujours introuvables à ce jour que cette barbarie est aux antipodes des valeurs démocratiques que vous portez» lit-on dans la lettre.
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