L’affaire Jeffrey Epstein continue de faire des remous outre-Atlantique. L’ex-magnat de la finance a été retrouvé mort dans sa cellule de New York alors qu’il allait être bientôt jugé pour abus sexuel sur jeunes filles mineures. L’affaire a fait grand grand bruit aux Etats-Unis car l’ancien financier est soupçonné d’avoir mis en place un réseau tentaculaire de jeunes filles poussées à satisfaire son appétit sexuel. Les noms de personnalités très connu tel que Bill Clinton, le Prince Andrew ou encore celui de Donald Trump ont été cités dans le dossier.
Les enquêtes ont montré de nombreux faits choquants dans l’affaire Epstein et il semble que ce qui a été livré au grand public n’ait que la partie émergée de l’iceberg. Jeffrey Epstein aurait étendu son réseau jusqu’en France selon les enquêtes des autorités américaines. Face à cela, ce lundi 12 Août, dans un communiqué, Marlène Schiappa, la secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes avait demandé qu’une enquête soit ouverte en France pour faire la lumière sur l’affaire Epstein.
Schiappa calme le jeu avec Belloulet
Dans la foulée de ce communiqué, Nicole Belloubet, la ministre de la justice avait tenu à remettre les choses à leur place en indiquant que les poursuites ne sont pas des décisions du gouvernement. » Depuis 2013, les instructions individuelles sont prohibées, conformément au principe d’indépendance de l’autorité judiciaire » dira Nicole Belloubet dans un communiqué. Le Mardi 13 août, pour qu’il n’y ait pas d’amalgames, Marlène Schiappa a répondu de façon très diplomate à la Garde des sceaux en ces termes: » Nicole Belloubet a raison de préciser les principes dont elle est garante et c’est bien notre rôle d’alerter, défendre et protéger les jeunes filles face aux réseaux de prédateurs sexuels. »
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