Libye : les occidentaux veulent tenter le tout pour le tout

Dans une déclaration commune publiée à l’issue du sommet du G7 à Biarritz, en France, les dirigeants ont déclaré que seule une solution politique peut assurer la stabilité de la Libye. Outre le soutien aux travaux des Nations unies et de l’Union africaine visant à organiser une conférence inter-libyenne, le Groupe des Sept (G7) a appelé lundi à une conférence internationale réunissant toutes les parties prenantes et les acteurs régionaux du conflit en Libye.

La communauté internationale au chevet de la Lybie

Les plus hauts dirigeants du monde auraient donc réitéré leur soutien à la trêve proposée par l’envoyé des Nations Unies en Libye et à la mise en place d’un cessez-le-feu permanent qui ouvrirait la voie à une solution politique garantissant la stabilité en Libye ; «Nous appelons à une conférence internationale bien préparée réunissant toutes les parties prenantes et les acteurs régionaux concernés par ce conflit», aurait souligné en substance la déclaration des ’’Sept’’. Deux conférences donc, celle que voudrait organiser le G7 et celle déjà en bonne voie de l’Union Africaine et de L’ONU.

Déjà début Avril, Ghassan Salame, l’envoyé des Nations Unies avait annoncé triomphalement qu’une table-ronde inter-libyenne se tiendrait le 14 avril dernier. Mais deux semaines plus tard, reportait la conférence et déclarait en substance que « Nous ne pouvons pas demander aux Libyens d’assister à une conférence sur fond de bombardements d’artillerie et de raids aériens». Alors que les forces de général Haftar faisaient siège aux abords de Tripoli.

Cependant avait-il tenu à préciser ; « Je travaillerai, dans toute la mesure du possible, pour permettre à la Conférence nationale libyenne de se dérouler aussi rapidement que possible, une fois que les conditions lui permettant d’être organisées seront rétablies ». Ce dimanche, Le haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) déclarait que ce serait près 1 350 réfugiés fuyant les combats qui auraient déjà été évacués de Libye vers des pays tiers en 2019.