Le Medef, l’organisation patronale des entreprises de France, avait pour sa nouvelle édition de son ‘’Université d’Eté’, mis les petits plats dans les grands. « Nouveau concept, nouvel emplacement, nouvelle dimension, nouveaux formats », la rencontre des entrepreneurs de France, qui avait eu lieu les 28 et 29 août derniers à l’hippodrome de Longchamp, avait choisi de réunir les esprits commerciaux de France autour de problématiques concrètes qui intéressent directement la vie des entreprises, et Nicolas Sarkozy d’y faire une intervention remarquée.
« L’axe du monde a muté »
Au cours de cette université, les patrons de France auraient choisi de discuter « sans tabou , sans langue de bois et sans refuser la controverse » des inégalités de notre société contemporaine ; des inégalités perçues ou réelles économiques, sociales, géographiques, climatiques ou encore fiscales. Ce jeudi, l’ancien président français, invité, avait tenu à mettre un point particulier sur la mutation actuelle de l’Axe des forces ; « l’axe du monde a muté ; je le crains assez définitivement ». Pour le président Sarkozy, reprenant d’ailleurs la thèse des exégètes des économies émergentes ; l’équilibre des forces aurait radicalement changé et serait passé du monde occidentale au monde orientale ; « L’axe du monde est aujourd’hui un axe asiatique ».
Selon Nicolas Sarkozy, les grands de ce monde se devaient, pour pourvoir offrir à notre civilisation une porte de sortie honorable quant à tous les défis auxquels elle était confrontée ; d’intégrer le fait que le statut quo ancien en vigueur au niveau des relations internationales et des organismes de régulation mondiale, se pouvait continuer à avoir cours. « nous sommes au XXIe siècle et nous avons les institutions internationales du siècle passé, celles du XXe(…) ça n’a plus aucun sens »,
« L’axe du monde(…) peut-être demain sera-t-il un axe asiatique et Afrique » avait-il précisé. Ajoutant, que c’était non-sens que, L’inde qui avait la plus grande population au Monde, ne participait pas au Conseil permanent de Sécurité de l’ONU, et que l’Afrique, qui regorgeait à lui seul d’une importante portion des ressources mondiales, n’y avait aucun représentant.
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