Ce jour à la finale de la Supercoupe d’Europe qui oppose les Blues de Chelsea aux Reds de Liverpool, l’attraction ne sera ni l’une, ni l’autre des deux équipes composées pourtant de stars du football. L’attraction sera bel et bien l’arbitre du match. Car pour la première fois dans l’histoire du football, une femme, Stéphanie Frappart, arbitrera une compétition majeure de football masculin. Un grand moment de féminisme dans le football masculin.
Frappart, seul maître du terrain
La Française âgée de 35 ans sera le seul maître (la seule maîtresse ?) du terrain dans cette opposition entre Liverpool, vainqueur de la Champions League, et Chelsea, gagnant de l’Europa League. « L’UEFA a choisi d’innover en désignant Stéphanie Frappart pour arbitrer la Supercoupe 2019 le 14 août prochain », telle est l’annonce faite par l’UEFA. Loin d’être un coup de com de l’UEFA, la désignation de Stéphanie Frappart pour cette importante rencontre est la reconnaissance de son travail et de son mérite. Car elle prouve depuis plusieurs années qu’elle est la meilleure femme arbitre en France, en Europe et peut-être dans le monde, selon le responsable en chef de l’arbitrage à l’UEFA Roberto Rosetti.
Mon rôle : « susciter des vocations »
Stéphanie Frappart est un visage bien connu du football français. Cinq ans de sifflet en Ligue 2. Une année en Ligue 1. Arbitre de la Finale de la Coupe du monde féminine entre les Pays-Bas et les USA. Une carte de visite digne du nom. Rien d’étonnant donc à ce que cette pionnière de l’arbitrage féminin de haut niveau ait tapé dans l’œil des responsables des instances faîtières du football mondial.
De son côté, elle dit être en mission pour intéresser davantage de filles à l’arbitrage. « L’un de mes rôles, c’est aussi de susciter des vocations en donnant envie aux filles de commencer l’arbitrage. Je le prends à cœur parce que je me dis que j’ai entrouvert des portes », affirme-t-elle.
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