Ce lundi matin, un train de l’Eurostar, cette entreprise ferroviaire franco-britannique, qui utilisant le tunnel sous la manche relie plusieurs grandes villes des deux états, aurait heurté un homme près de Hondeghem, une commune française, située en région Hauts-de-France. Mais ce ne serait que 39 mn plus tard après avoir parcouru 44 km, que le conducteur avait pu stopper le train et se rendre compte de visu de la dépouille figée dans la rame avant du train à grande vitesse.
La dépouille serait celle d’un homme
Si le train ne s’était tout de suite pas arrêté, ce serait selon les témoignages reçus, parce que le chauffeur aurait déclaré n’avoir ressenti aucun choc au moment de l’impact. Une situation, qui aux dires des experts de la SNCF, la société étatique qui gérerait le trafic de la partie française, serait exceptionnelle ; « Dans plus de 95 % des cas, le conducteur se rend compte tout de suite qu’il a heurté quelque chose ».
Le fait est, que ce n’était que plusieurs minutes plus tard et encore parce que d’autres chauffeurs venant en direction opposé, le lui avaient fait remarquer, que le conducteur du train, a opéré un arrêt imprévu en gare de Lille. Un arrêt qui avait fait découvrir le corps sans vie d’un homme encastré à l’avant du train.
Une fois les autorités de la société alertées, elles auraient à leur tour passé la main aux autorités policières pour les enquêtes d’usage, se focalisant sur la prise en charge des passagers et le suivi psychologique du chauffeur ; « Au moment de l’intervention des pompes funèbres, un accompagnement psychologique est proposé au conducteur, souvent aux premières loges, qui est évidemment remplacé sur le champ », révélait la SNCF.
Même si les causes de la mort n’avaient pas encore été élucidées, tout porterait à faire penser à un suicide. Selon Statista, une entreprise allemande de données, ce serait près de 300 suicides qui auraient eu lieu en 2017 sur les voies ferrées françaises avec, fait insolite, plus d’une cinquantaine de cheminots.
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