Iran : ces prisonniers occidentaux qui peuvent servir de « monnaie d’échange »

Ils voulaient voyager, découvrir le monde et surtout, mettre fin à « la stigmatisation qui entoure les voyages dans certains pays ». Toutefois, leur imprudence et leur mauvaise préparation leur coûtent très cher. Jolie King, blogueuse australo-britannique, vient effectivement d’être condamnée à 10 ans de prison en Iran pour avoir photographié Téhéran à l’aide de son drone.

Partie cet été depuis Perth, en compagnie de son petit-ami, Mark Firkin, Jolie King tient un blog voyage. Souhaitant documenter son périple à travers la capitale iranienne, elle décide alors de prendre des photos et des vidéos de Téhéran avec son drone, le tout, sans autorisation. En outre, le couple aurait campé non loin d’une zone militaire. Les forces de l’ordre réussiront à très vite la retrouver et à l’interpeller. Jugée, elle sera alors condamnée à 10 ans de prison au mois de juillet dernier.

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Jolie King, le drone de la discorde

Aujourd’hui cependant, la jeune femme garde un mince espoir de libération. En effet, elle pourrait faire partie d’un échange de prisonniers entre le gouvernement américain et les forces de l’ordre iraniennes. Un Iranien se trouve actuellement en prison aux États-Unis pour « exportation illégale de technologies ». Une situation qui tend toutefois à mettre en avant un climat de suspicion douteux. « En brandissant la menace des espions étrangers infiltrés, les gardiens de la révolution entretiennent les tensions de façon à maintenir leur fermeté dans le pays » confirme d’ailleurs Bernard Hourcade, directeur de recherche émérite au CNRS.

Des prisonniers comme monnaie d’échange

Jolie King n’est pas la seule étrangère à avoir été arrêtée, pouvant servir de « monnaie d’échange » pour le gouvernement iranien. En effet, une enseignante-chercheuse elle aussi australo-britannique a été placée en détention il y a de ça un an. Son procès a d’ores et déjà eu lieu, celle-ci étant condamnée à dix ans de détention. Une manière pour Téhéran de garder certains détenus en vue de les utiliser comme un moyen de « peser dans le rapport de force avec les Occidentaux » continue Bernard Hourcade.

2 réponses

  1. Avatar de Sam
    Sam

    Ceux sont des espions et ils doivent être traités comme tels.

    1. Avatar de Fernandez
      Fernandez

      De la racaille de dictateur de mollah issu du Moyen-Âge reste des malades mentaux qu’il faut tot ou tard éradiquer pour libérer les Iraniens pauvre type apprend à être un peu intelligent « logique hum

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