Moyen-Orient : quand l’Iran accuse Israël d’attaquer ses alliés

Au Moyen-Orient, la situation semble être toujours aussi tendue. Récemment, le ministre iranien des affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a directement pointé du doigt Israël, affirmant que l’État hébreu était responsable de récentes attaques menées contre certains des alliés de Téhéran. À ce jour, le gouvernement israélien n’a pas souhaité réagir.

Dans les faits, Zarif a imputé à Israël, une série de frappes aériennes menées en Irak. Sur place, le groupe Hach al-Chaabi est directement soutenu par Téhéran un peu à l’image des rebelles Houthis. Ce groupe, qui rassemble plusieurs milices chiites, a ainsi été victime de nouvelles attaques perpétrées à l’encontre de ses camps de formation et dépôts d’armes. Pour l’Iran, il ne fait aucun doute que le triptyque Arabie Saoudite, États-Unis et surtout Israël, est derrière cette offensive.

Zarif accuse Israël

Afin de mettre un peu plus de pression sur ses adversaires, le ministre Zarif a ensuite affirmé avec force qu’en s’attaquant à ces milices, les assaillants s’en prenaient directement à l’Irak et son intégrité territoriale. « Les milices dont vous parlez font partie du gouvernement irakien. Les Israéliens attaquent des segments de l’armée irakienne, de l’armée officielle », a-t-il ainsi lancé alors qu’il était interviewé par un journaliste de la chaîne américaine, CBS.

De manière plus précise, c’est une base du groupe Hachd al-Chaabi qui a été visée dimanche dernier, la troisième attaque en l’espace d’une semaine. Selon des sources locales, un avion se serait approché de la base militaire située tout près de l’aéroport d’al-Murssinat. Au cours de ces frappes, personne n’aurait été touché. Un bilan humain totalement neutre donc, ce qui n’a toutefois pas été le cas lors des dernières frappes.

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Une série d’offensives

En effet, jeudi dernier, des médias arabes ont affirmé qu’une première série de frappes avait eu lieu, visant des positions du groupe Hach al-Chaabi. En tout et pour tout, cinq personnes seraient décédées alors que neuf autres auraient été blessées. Une fois encore, Israël a été pointée du doigt, mais n’a pas souhaité réagir à ces accusations. Même son de cloche le 9 septembre dernier, au cours d’une attaque où 18 combattants ont trouvé la mort. Très vite, un responsable syrien de la sécurité avait alors accusé l’État hébreu d’être derrière cette offensive.