Comme à chaque voyage, le pape François prend quelques minutes afin de saluer les journalistes présents dans son avion. Alors qu’il volait vers le Mozambique, le 4 septembre dernier, celui-ci n’a pas dérogé à la règle et a donc pris le micro afin de saluer celles et ceux qui l’entouraient. Pour l’occasion, il a toutefois décidé d’aller un peu plus loin, commentant une drôle de révélation à son sujet.
Nicolas Sénèze, correspondant de La Croix à Rome, lui a effectivement offert un livre intitulé « Comment l’Amérique veut changer de Pape ». Un livre polémique, qui relate la façon dont les Américains auraient comploté afin de destituer le pape François. Forcément, une telle annonce a poussé le principal concerné à réagir et c’est, non sans humour, que le natif d’Argentine a affirmé qu’il était pour lui un véritable honneur que de savoir que les Américains souhaitaient l’attaquer.
Le pape François rigole de ces révélations
Face à cette blague, Matteo Bruni, directeur de la salle de presse du saint-siège, a tout de suite rebondi, affirmant que le souverain pontife prenait chaque critique avec honneur, notamment lorsqu’elles venaient d’une nation aussi importante que celle des États-Unis. Toutefois, si les réactions sont polies et amusées, Nicolas Sénèze lui, est formel. Selon l’auteur du livre, une partie du catholicisme américain a profité des multiples scandales au sein de l’Église afin de toucher le pape François en son cœur.
Une frange dissidente plus qu’un complot en l’état
Très libertaire, cette frange religieuse est notamment représentée par certaines personnalités comme Tim Busch. Ces derniers, avec le support d’évêques américains comme le cardinal Raymond Burke, n’hésitent pas à faire l’apologie d’une économie ultra-libérale. L’arrivée du pape François a donc été pour eux un véritable coup d’arrêt, lui qui, très souvent, pointe du doigt le rapport de l’homme face à l’argent. Souhaitant le pousser à la démission et obtenir l’arrivée sur le trône d’une personne proche de leurs idées, ils seraient donc quelques dizaines à œuvrer dans l’ombre.
Cependant, certaines voix estiment que le terme complot est un peu trop osé dans ce cas. En effet, selon certaines personnes, plus que d’un complot mis en place par les catholiques américains, il s’agirait surtout d’une petite frange dissidente, principalement composée de grosses fortunes voyant le pape François comme une menace pour leurs intérêts.
Laisser un commentaire