Le terrorisme continue de sévir dans le Sahel, et récemment c’est une commune du Burkina Faso qui en a fait les frais. En effet, le mardi 08 octobre des personnes armées ont surgi dans la commune de Tongomayel située dans la province de Soum. Elles ont forcé les habitants à se réunir pour que ceux-ci les écoutent prêcher l’Islam. Après cela, elles font savoir à la population qu’elle a trois jours pour quitter la commune. Et même si les personnes âgées leurs indiquent qu’elles n’ont aucun endroit où se rendre, les personnes armées répondent qu’elles n’en ont cure.
Les habitants ont préféré partir
Aucune force de militaire n’a été constatée sur les lieux depuis que ces hommes armés sont venus à Tongomayel. Aussi les forces militaires et la police ont-elles quitté la zone il y a quelques semaines, après des attaques. Une autorité de la région a confié à RFI, que les personnes armées qui ont fait irruption à Tongomayel n’ont donné aucune indication concernant ce qu’elles voulaient faire de la ville.
Les habitants ont préféré de leur côté exécuter l’ordre qu’on leur a donné, pour ne pas être victime de représailles. Ce qui fait qu’environ 2000 personnes ont quitté Tongomayel en prenant juste le nécessaire. Une source confie au média, que la ville s’est vidée de ses habitants.
Burkina Faso : les forces de sécurité échouent à protéger les populations
Une attaque contre un convoi de vivres
Rappelons que le Burkina Faso est la cible de plusieurs attaques terroristes. Le dimanche 08 septembre 2019, des terroristes ont ouvert le feu sur un convoi de vivres qui se dirigeait vers Kelbo, toujours dans la province de Soum. Dans la soirée de cette journée, ils ont tendu une embuscade à une patrouille, blessant de ce fait 4 soldats.
Une autre attaque a eu lieu au nord de Ouagadougou, au cours duquel un véhicule transportant des marchandises était passé sur une bombe artisanale. Le bilan de ces attaques s’élève à un minimum de 29 morts ainsi que des blessés.
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