L’ex-star du rap français Diam’s a annoncé la fin de sa carrière de musicienne en 2012. Finis les scènes, les studios, les tournées et les vêtements tendance. Diam’s est redevenue Mélanie Georgiades, son vrai nom, s’est convertie à l’Islam et a disparu des médias et de la vie publique. C’est sur son compte Instagram que la chanteuse du RnB s’est livrée sur une addiction plutôt courante dans le milieu des stars : les médicaments.
Après sa dernière apparition publique en août 2019 sur la chaîne saoudienne Arabe news où elle expliquait les raisons de sa conversion à l’Islam et son choix de porter le jilbab et le hijab, Diam’s se dévoile sur sa dépendance aux médicaments avant sa conversion. Elle s’est exprimée dans une story Instagram sur cette dépendance qui a failli la tuer. « Avant ma conversion à l’islam, je me suis retrouvée avec 9 cachets à prendre par jour », déclare l’auteure de La boulette.
Un sevrage difficile et trop violent
Celle qui aura été la plus grande rappeuse française de la dernière décennie devra arrêter avec cette addiction alors qu’elle a décidé de refaire sa vie, d’avoir une famille et de faire des enfants. C’est ainsi qu’elle a pris la décision radicale d’arrêter avec ses médicaments et de façon brutale. Elle apprendra alors qu’on ne cesse pas avec une addiction aussi facilement et aussi brusquement.
La rappeuse qu’elle était à l’époque apprendra à son corps dépendant qu’on ne peut pas stopper une addiction médicamenteuse d’un coup. Aussi se retrouvera-t-elle à l’hôpital. « J’ai fini dans une ambulance. Le choc était trop violent », raconte-t-elle à ses fans. Le sevrage n’aura pas été facile et il faudra les services d’un psychiatre pour apprendre à la jeune rappeuse « comment cesser progressivement chaque médicament ». Aujourd’hui, Mélanie Georgiades est mère de deux enfants et compte bien les élever dans la foi musulmane. Une chose paraît sûre : pour Diam’s, le rap est bien rangé. Terminé !
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