Terrorisme au Burkina : le G5 Sahel venge le pays

L’insécurité était devenue depuis plusieurs mois, un problème récurrent au Sahel, une zone au sud du Sahara comprenant des régions du Mali, du Burkina Faso et du Niger. Cette insécurité, exacerbée par l’installation de groupe djihadistes terroristes, aurait été favorisée par une combinaison de frontières poreuses, de tensions intercommunautaires et d’armées nationales mal équipées.

Depuis, les pays de la région regroupés au sein d’une Task-force sous-régionale, la force militaire du G5 Sahel, luttaient âprement pour contenir la menace. Des efforts qui semblaient produire maintenant des résultats.

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Des dizaines de terroristes capturés

Les  violences terroristes dans la région du Sahel auraient fait, selon les organismes internationaux,  des milliers de morts et des millions de personnes déplacées. Avec un pic au Burkina Faso, où malgré la présence d’une logistique française conséquente (4 500 soldats, drones et avions de combat) les attaques terroristes au Burkina Faso auraient triplé l’année dernière, passant de 50 à 150, selon le département d’Etat américain. Très récemment encore des dizaines de mineurs étaient, le 6 novembre dernier, attaqués et tués par des hommes armés non identifiés.

Mais ce Dimanche, selon un communiqué publié par la task-force sous-régionale, la courbe serait en train de s’inverser. A l’issue de « deux semaines » d’opérations, les deux premières du mois de Novembre, ayant nécessité près de 1400 soldats, ce ne seraient pas moins de « 25 terroristes » qui auraient été capturés et un important lot de matériel roulant, « 64 motos et deux véhicules » qui auraient été soit détruits soit saisis.

De grandes victoires, qui tendraient à faire comprendre aux mouvements djihadistes terroristes en activités dans la région que l’Alliance sous-régionale, le G5 Sahel était décidé à veiller au grain. Surtout que des victoires similaires avec l’appui des forces armées françaises, maliennes, nigériennes et burkinabés, auraient été enregistrées en Octobre dans la région frontalière au Niger et au Tchad, où sévissait Boko Haram.

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