Kwanzaa, la fête afro-américaine qui gagne du terrain

Photo Unsplash

Les États-Unis, la nation la plus puissante du monde est riche d’une diversité culturelle sans pareil. Le caractère cosmopolite de la société américaine a contribué à façonner la grandeur du pays de l’Oncle Sam. Le peuple noir a une grande histoire avec les États-Unis qui remonte à l’époque de l’esclavage où des milliers d’africains furent déportés aux USA dans les champs d’exploitation agricole.

Dès lors, la vie du peuple noir s’est apparentée à un long combat qui a nécessité des sacrifices énormes au fil des années. Les descendants des esclaves qui sont citoyens américains à part entiers continuent de perpétuer la mémoire de leurs ancêtres à travers différents événements. Parmi ces événements, il y a la fête de Kwanzaa qui est célébrée chaque année aux États-Unis du 26 décembre au 4 janvier par une grande partie de la communauté Afro-Américaine.

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Rendre hommage aux ancêtres

La fête de Kwanzaa est une fête non religieuse qui se déroule donc sur 7 jours. Durant les festivités, les participants sont appelés à la communion en famille ou entre amis, l’accent est particulièrement mis sur l’Unité, l’autodétermination, le Travail collectif et responsabilité, la coopération économique, le But, la créativité, la Foi.

La fête de Kwanzaa est officiellement reconnu aux USA et bénéfice d’une promotion qui est faite par le président des États-Unis himself. La poste américaine joue également sa partition en créant des timbres uniquement dédiés à cette fête. « Nous célébrons notre culture, notre passé, notre présent et notre avenir » a déclaré une participante à la fête de Kwanzaa au micro d’un média américain.

La culture africaine occupe une place prépondérante dans la fête, les participants sont vêtus de costumes traditionnels et ils dansent au rythme d’instruments traditionnels typiquement africains tels que les tambours. Un hommage est ainsi rendu aux ancêtres esclaves des États-Unis. La fête de Kwanzaa connaît un succès phénoménal d’année en année avec l’augmentation du nombre de participants issus notamment de la communauté d’Afrique subsaharienne.

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