La sanction vient de tomber. En effet, Jean-Luc Mélenchon et cinq de ses proches étaient poursuivis en justice pour rébellion et provocation à la suite d’une perquisition policière menée dans les locaux de la France Insoumise, au mois d’octobre 2018. Entendu par le tribunal de Bobigny, l’ancien candidat aux présidentielles a finalement été condamné à trois mois de prison avec sursis et 8.000 euros d’amende.
Une sanction finalement attendue pour le leader LFI, même s’il risquait très gros puisque ce dernier encourait une peine de 10 ans de prison, assortie d’une amende de 150.000 euros. C’est d’ailleurs Jean-Luc Mélenchon qui risquait le plus gros dans cette histoire. Également jugé, le député Alexis Corbière a été relaxé alors que Bastien Lachaud lui, a été condamné à une peine de 6.000 euros d’amende. De son côté, l’eurodéputé Manuel Bompard a été condamné à 7.000 euros d’amende.
Mélenchon risquait très gros
Le procès lui, a été marqué par les virulentes attaques du clan Insoumis, ces derniers appuyant notamment la thèse d’un procès purement politique. Dès le début de l’instruction, Mélenchon et ses compères ont insisté sur l’idée que le pouvoir en place ait tenté de faire pression sur l’opposition en muselant ses possibilités de se faire entendre. La France Insoumise était surtout soupçonnée d’emplois fictifs au Parlement européen et de fraudes aux comptes de campagnes concernant les présidentielles de 2017.
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