Affaire Matzneff : la justice française violemment taclée par une chroniqueuse canadienne

Quelques jours après l’ouverture d’une enquête par le parquet de Paris contre l’écrivain Gabriel Matzneff, des réactions continuent d’être enregistrées. La dernière personne à intervenir sur ce sujet est Denise Bombardier.  A la faveur d’une sortie médiatique qu’a faite la polémiste et chroniqueuse, elle a ouvertement critiqué la justice française pour avoir attendu tout ce temps pour l’ouverture de l’enquête.

Des personnages intouchables?

En effet, les faits qui sont reprochés au mis en cause remonte à plusieurs décennies. Elle a dénoncé les 30 longues années de silence qu’a observé la Justice française avant de se prononcer sur ce cas de relation qu’entretient l’écrivain avec des mineurs.

«Ça dit aussi la complicité de ce milieu-là [judiciaire] qui n’osait pas toucher à ces personnages qui contrôlaient une partie du milieu littéraire français» a notamment fait remarquer Denise Bombardier.  L’invitée de Benoit Dutrizac a évoqué plusieurs regrets qu’elle avait.

Un goût prononcé pour la chair fraiche

Pour elle, l’écrivain lors de ses nombreuses sorties médiatiques s’évertuait à étaler tout son amour pour la mineur. Elle déplorait l’explication qu’il donne sur «comment la chair fraiche l’attirait et comment les vierges l’attiraient». Elle n’a pas hésité à faire remarquer que ce dossier témoigne du niveau de «lâcheté», de la «veulerie» et de la «perversion» de la justice française.

 Notons que Denise Bombardier avait déjà dénoncé le goût prononcé de l’écrivain Gabriel Matzneff pour les mineurs lors d’une sortie médiatique qu’elle avait faite. Elle avait profité en effet du plateau de l’émission littéraire française Apostrophe, animée par Bernard Pivot en 1990 pour faire ses dénonciations.

Rappelons que l’enquête contre l’écrivain et confiée à l’Office central de répression des violences faites aux personnes (OCRVP), a été initiée contre l’octogénaire suite à la parution du livre de Vanessa Springora, Le Consentement. Elle y raconte comment l’octogénaire l’avait séduite alors qu’elle n’avait même pas 14 ans.