Le Soudan s’est récemment illustré le mardi dernier, de par une manifestation qui exige le retour de citoyens soudanais recrutés pour être des gardes de sécurité par une entreprise émiratie, qui les envoie se battre en Libye. Des manifestants ont confié à un média français que des visas avaient été octroyés à leurs proches pour les Emirats arabes Unis, après des annonces dans les médias visant à recruter des gardes de sécurité, pour le compte d’une entreprise émiratie Black Shield. Aussi étaient-ils rassemblés devant le ministère des Affaires étrangères soudanais arborant des banderoles sur lesquelles on pouvait voir « ramenez nos fils » ou « nos fils ne sont pas à vendre ».
Des contacts avec des proches perdus
Imad Osmane, un manifestant, a fait savoir que son fils est allé aux Emirats arabes unis depuis septembre, tout en soulignant avoir perdu son contact depuis une dizaine de jours. Il a poursuivi en indiquant que son enfant a par la suite fait signe de vie, pour signaler qu’il avait été ramené avec d’autres personnes de Ras Lanouf (Libye) à la capitale émiratie Abou Dhabi. Une manifestante, Salma Mohamed, a fait comprendre que son frère est allé le 20 août aux Emirats, tout en faisant remarquer avoir perdu son contact avec lui, depuis six jours. Dans la soirée du mardi dernier, cinquante jeunes de retour d’Abou Dhabi ont manifesté devant la représentation diplomatique des Emirats à Khartoum.
Le ministère soudanais des Affaires étrangères dit chercher une solution
Ils ont fait savoir qu’ils continueraient à manifester, jusqu’au moment où toutes les autres personnes ayant été recrutées par la compagnie regagnent le sol soudanais. La diplomatie soudanaise, a indiqué dans un communiqué être en contact avec Abou Dhabi pour trouver une solution « concernant le recrutement de citoyens soudanais comme gardes de sécurité par une entreprise privée des Emirats ».
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