En cas d’attaque américaine, l’Iran s’en prendra à Israël

Les tensions entre la République Islamique d’Iran et les Etats-Unis d’Amérique ont pris une nouvelle tournure depuis que les USA ont effectué le vendredi 03 janvier 2020, une frappe militaire à Bagdad, la capitale irakienne. Au cours de cette attaque avait péri le commandant iranien de la Force al-Quods des Gardiens de la Révolution Qassem Soleimani. La situation avait suscité l’indignation de l’Iran qui a promis se venger. Mais le président américain  Donald Trump a fait savoir le samedi dernier, être prêt à frapper « très rapidement et très durement » 52 sites iraniens, si la République islamique venait à s’en prendre au personnel ou à des objectifs américains.

L’Iran répond aux Etats-Unis

Face à cette menace brandie par Washington, Téhéran a répondu hier dimanche 05 janvier au président américain. En effet, l’ancien commandant en chef des Gardiens de la Révolution, et actuel secrétaire du Conseil de discernement Mozen Rezaï a indiqué que Donald Trump peut être sûr que « l’Iran réduira [alors] Haïfa et les centres [urbains] israéliens en poussière d’une façon telle qu’Israël serait rayé de la surface du globe ». Il a également laissé voir sur son compte Twitter, que si les USA prennent une quelconque mesure suite à la riposte militaire de l’Iran, la République Islamique réduira en poussière Haïfa et Tel Aviv.

Téhéran avait menacé Israël

Notons que l’Iran ne reconnaît pas Israël en tant qu’état. Autrefois, l’Etat juif avait été déjà menacé par plusieurs généraux iraniens. Aussi Israël avait-il été menacé de destruction par l’Iran si les USA l’attaquaient. Pour rappel, suite à l’assassinat de Qassem Soleimani, l’Iran a annoncé dans la soirée d’hier dimanche qu’il s’affranchissait encore plus de l’accord de 2015 sur son programme nucléaire, tout en soulignant qu’il ne s’imposera plus de limites concernant l’enrichissement de son uranium.

Signalons que les tensions diplomatiques entre Washington et Téhéran ont pris un coup depuis le retrait en 2018 par les USA de l’accord sur le nucléaire iranien, et le rétablissement par les Etats-Unis des sanctions économiques sur l’Iran.