Ce samedi, alors qu’il se faisait verbalisé, Quai Branly, un quai situé le long de la Seine dans les 7ᵉ et 15ᵉ arrondissements de Paris, un homme se retrouvait à l’hôpital sous assistance respiratoire. En attendant les conclusions de l’enquête de la police sur les motifs et conditions de l’interpellation, la famille de l’interpellé soupçonnant visiblement une bavure policière, aurait choisi d’avoir recours aux services d’un avocat. Une affaire délicate alors que celle d’Adama Traoré était encore présente dans les esprits.
Un Adama Traoré Bis ?
Adama Traoré, jeune homme noir, décédé à Beaumont-sur-Oise dans le Val-d’Oise en juillet 2016, après une interpellation musclée. Son affaire qui avait fait grand bruit s’était au final soldé par un non-lieu, aucune autorité policière n’ayant été poursuivie dans ce dossier ou même mise en examen. Mais le jeune homme, avait été érigé en symbole des violences policières.
Ce samedi, la situation semblait similaire, alors que Cedric un homme de 42 ans se retrouvait « sous assistance respiratoire » après une interpellation à l’angle de l’Avenue de Suffren et du quai Branly. Selon la presse française, l’homme aurait été aperçu tenant un téléphone à la main. Avertit, il aurait persisté dans sa mauvaise conduite au point de se faire prendre par une autre patrouille, quelques mètres plus loin. Cette fois Cédric, mécontent de se faire formellement verbalisé, aurait proféré des insultes aux agents et tenté de filmer la scène.
Ce serait à ce moment que la Police aurait décidé de lui passer les menottes, mais Cédric devenant subitement « bleu » se faisait d’urgence transporté par le SAMU à l’Hôpital le plus proche. Des circonstances troubles, selon l’avocat commis par la famille, qui « avant de déposer plainte pour d’éventuelles violences policières » avait d’abord tenu à lancer « un appel à témoin » sur les réseaux sociaux.
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