L’affaire Carlos Ghosn continue de faire la une des médias du monde entier. En effet, les éléments entourant son incroyable fuite commencent peu à peu à se dévoiler, laissant ainsi entendre que l’ancien magnat de l’automobile ait berné à lui tout seul, le système judiciaire de tout un pays. Quittant Tokyo pour Osaka depuis une immense malle dans laquelle il s’est caché, ce dernier est depuis plusieurs jours, chez lui, au Liban.
Mais outre l’ancien patron de l’alliance Renault-Nissan, c’est sa femme, Carole, qui intéresse les autorités. Celle-ci est accusée depuis le 7 janvier dernier, de faux témoignage, visant à couvrir son mari dans l’enquête portant sur certains de ses obscurs agissements. Une annonce confirmée par les agences de presse Kyodo News et Jiji. À ce titre, un mandat d’arrêt international a été porté à son encontre.
Caroles Ghosn, poursuivie au Japon
Dans les faits, l’épouse de Carlos Ghosn est soupçonnée par la justice, d’avoir livré de fausses informations au sujet d’une rencontre qu’elle aurait eu avec une personne dont l’identité n’a pas filtré. Une ligne de défense qui n’a finalement rien de surprenant, Carole Ghosn ayant passé les derniers mois à tout faire afin d’aider son mari à se sortir du cadre de la justice nippone. Emprisonné durant 130 jours, celui-ci a donc pu compter sur de possibles mensonges de sa femme.
Une fuite qu’elle aurait organisé
Toutefois, de contact il n’y en a eu que très peu, voire pas du tout, la justice japonaise ayant refusé que Carlos Ghosn ait la possibilité de discuter avec sa femme. Une véritable punition selon l’entourage et les avocats de l’ancien patron, même si pour beaucoup, le couple n’a jamais arrêté de discuter, mettant au point, ensemble, le plan d’évasion. D’ailleurs, plusieurs médias japonais ont affirmé qu’elle était le cerveau même de l’opération d’exfiltration. Des accusations balayées d’un revers de la main par Carlos Ghosn, qui a affirmé avoir tout organisé, seul.
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